Voir et être vu
Le terrain est situé au sud du 16ème arrondissement, en bordure de Seine dans une bande d’îlots affectés à des équipements à vocation sportive. Si le site bénéficie de « la vue », il subit aussi les nuisances sonores occasionnées par le trafic routier du quai Saint-Exupéry et la présence toute proche du boulevard périphérique.
Nous avons recherché un fonctionnement rationnel où chaque façade tire le meilleur des caractéristiques du site. Ce choix architectural permet d’en atténuer les contraintes (contexte très bruyant, circulation automobile dense) et de mettre en valeur les vues exceptionnelles offertes par la position géographique (berges de la Seine), où voir et être vu sont les deux faces d’un même spectacle.
Chaque espace est orienté de manière à voir la ville sans l’entendre et joue des transparences et reflets qui font de l’environnement urbain un matériau architectural, au même titre que le béton, le métal ou le verre.
Suspendus à quelques mètres du sol et enveloppés d’une peau en inox, les vestiaires deviennent une surface réfléchissante. Les reflets qu’ils jettent sur la ville évoluent au fil de la journée et au gré de la lumière. Cet effet « miroir » dématérialise le volume et insuffle au bâtiment un dynamisme qui contribue à son identification proche et lointaine.